
Vous cherchez à obtenir des revenus complémentaires ou à tirer parti de votre patrimoine afin d'avoir des revenus supplémentaires.
Il est essentiel de connaître la fiscalité les concernant et de savoir à quoi ceux-ci correspondent.
Votre patrimoine immobilier, votre patrimoine financier et/ou votre patrimoine professionnel sont votre capital qu'il faudra évaluer si vous êtes assujetti à l'IFI (impôt sur la fortune immobilière, qui remplace l'ISF depuis le 1er janvier 2018).
Bon à savoir : vous pouvez accéder à l'ensemble de votre patrimoine immobilier et obtenir des informations sur chacun des biens depuis le site des impôts avec le service en ligne « Gérer mes biens immobiliers ».
Revenu du patrimoine : qu'est-ce que le patrimoine ?
Tout d'abord, le patrimoine représente l'ensemble des biens possédés par un individu ou par un ménage. Celui-ci est composé d'actifs comme :
- les immeubles (terres, maisons, appartements, bâtiments de production) ;
- les valeurs mobilières et autres placements financiers ;
- les liquidités ;
- les objets d'art, bijoux, etc.
Les revenus dégagés par ces différents actifs sont des flux, contrairement au patrimoine qui est un stock. Le patrimoine augmentera grâce à son revenu, mais aussi lors d'un héritage. Le patrimoine est transmissible.
Toutefois, on peut penser que des revenus faibles engendreront un patrimoine faible. Cependant, un agriculteur ou un pêcheur peut dégager des revenus faibles, mais posséder une grosse exploitation qui fera partie de son patrimoine.
Votre patrimoine est également composé de votre passif, c'est-à-dire des dettes que vous possédez, comme les emprunts auprès des banques.
Qu'est-ce que le revenu du patrimoine ?
Le patrimoine va donc dégager des revenus. Ces derniers vont inclure tous les revenus perçus par un individu ou un ménage via :
- des loyers ;
- des dividendes ;
- des intérêts et placements ;
- des plus-values mobilières ou des plus-values immobilières.
Les revenus du capital, quant à eux, regroupent toutes les rémunérations liées à la détention d'un patrimoine financier.
Les revenus du patrimoine ont tendance à croître avec l'âge et avec le revenu total.
Revenu du patrimoine : quelle taxation du patrimoine ?
Le patrimoine est soumis à l'impôt à la fin de chaque année. Ses actifs doivent être déclarés à l'État. Bien entendu, plus le patrimoine est important et plus l'imposition sera forte.
Les impôts du patrimoine sont :
- la taxe foncière ;
- l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) ;
Bon à savoir : l'IFI est entré en vigueur le 1er janvier 2018 suite à la suppression de l'ISF (loi de finances pour 2018).
- les prélèvements sociaux ;
- les plus-values.
Taxation sur les revenus du patrimoine
Les revenus du patrimoine sont donc taxés par l'impôt sur le revenu qui concerne les revenus réguliers. Il en est de même pour les plus-values de cession.
Il est essentiel de prendre en compte la fiscalité liée au placement que l'on souhaite effectuer. Si vous n'êtes pas spécialiste dans ce domaine, le mieux est de vous faire conseiller par un conseiller en gestion de patrimoine.
Les principaux placements
Les principaux placements afin d'obtenir des revenus du patrimoine sont :
- l'assurance-vie : sa fiscalité au bout de 8 ans de détention est avantageuse, elle permet de retirer 4 600 € d'intérêts par an en plus du capital sans fiscalité.
- le PEA (plan d'épargne en actions) permet, après 5 ans, une fiscalité avantageuse. Il n'y aura que les prélèvements sociaux à payer ;
- le PEE (plan d'épargne entreprise) permet souvent une très bonne rentabilité. Celui-ci est simplement taxé aux prélèvements sociaux ;
- les SCPI (sociétés civiles de placement) ont le vent en poupe, les rentabilités sont bonne et vous n'avez pas de gestion à effectuer ;
- l'immobilier locatif : au vu de la fiscalité liée à cet investissement, plus-value de cession, impôt sur le revenu, prélèvements sociaux, taxe foncière, voire IFI, cet investissement est de plus en plus en berne.
Bon à savoir : les rachats d'assurance-vie effectués depuis le 27 septembre 2017 sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) lors de leur versement. Il est ensuite possible de choisir une imposition selon le barème progressif ou le PFU.
À noter : la loi de finances pour 2018 a supprimé les taux historiques de cotisations sociales des PEA. Ainsi, pour les PEA ouverts depuis le 1er janvier 2018, les gains sont soumis aux prélèvements sociaux selon le taux applicable à la date de retrait. Pour les PEA de plus de 5 ans, le taux historique continue de s'appliquer pour les gains réalisés jusqu'à fin 2017. Pour les PEA ouverts entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017, il s'applique sur les gains réalisés les 5 premières années.
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