Si vous faites partie des grandes fortunes, que vous avez des dizaines de milliers d'euros à placer, la gestion alternative peut être la bonne solution à condition d'en maîtriser les principes.
Définition de la gestion alternative
La gestion alternative vise toute gestion qui n'est pas dédiée à l'investissement en actions ou obligations cotées ouverte au public.
Elle comprend les hedge funds, mais aussi les fonds immobiliers, de dette ou de private equity.
Ce type de gestion est réservé à des investisseurs institutionnels ou à des grandes fortunes, l'investissement minimal va de dizaines de milliers de dollars à plusieurs centaines de milliers dans la plupart des cas.
C'est un mode de gestion de portefeuille qui s'applique dans certains fonds d'investissement.
Elle n'est pas aussi réglementé que les fonds de placement classiques.
Bon à savoir : les hedge funds sont des fonds alternatifs. Ils sont soumis à moins de régulations que les fonds d’investissements, les fonds de pension ou les fonds d’assurances. Ils sont plus libres de leur action dans le choix de leurs objectifs de placement. Ce sont des fonds alternatifs qui investissent à leur tour sur d'autres fonds alternatifs, ils investissent dans tous les domaines, œuvre d'art, matières premières, les monnaies, les actions « …. »
La gestion alternative : objectifs
L'objectif principal de la gestion alternative est un objectif de performance absolue, et non relative.
L'investisseur est exposé à la performance du gérant du fonds.
Il cherche à améliorer les performances de son portefeuille, grâce à des stratégies d'arbitrage mais également grâce à des produits financiers plus importants qu'en gestion traditionnelle. La gestion alternative intervient sur les marchés des actions, des obligations, des devises, des matières premières, de l'immobilier et des entreprises non cotées et sur le marché des œuvres d'art…
Un fonds alternatif peut utiliser tous types de produits dérivés ainsi que la vente à découvert. La gestion alternative ne peut pas intégrer de fonds OPCVM/SICAV.
La structure adaptée à la gestion alternative est celle du hedge fund.
Le but est d'avoir un meilleur rapport performance/volatilité.
Ces fonds alternatifs sont considérés comme risqués et sont à l'origine de nombreuses attaques spéculatives qui ont eu des conséquences terribles. Cela a notamment était le cas pour les taux de change.
Exemple : on peut citer la crise asiatique de 1997-1998.
La gestion alternative permet de profiter des anomalies de cours sur les marchés financiers. Elle permet d'obtenir une performance décorrélée des actifs financiers classiques.
Un préavis doit être respecté lors du rachat.
Les stratégies alternatives et la gestion alternative
Il existe un certain nombre de stratégies alternatives :
Long/short : le gérant investit une partie du portefeuille dans des actifs et le reste est constitué de vente à découvert.
Market neutral/Arbitrage : ces stratégies utilisent également des positions longues et courtes sur les actifs mais tentent au maximum de limiter l’impact de marché sur leur rendement;
Managed futures : ce type de stratégie investit dans des produits dérivés tels que les contrats à terme et les options sur les actions, les obligations, et les indices.
Global macro : leur stratégie s’appuie sur une analyse fondamentale de l’environnement macroéconomique. Ils recherchent des opportunités en étudiant plusieurs facteurs tels que l’économie, les politiques monétaires, l’inflation ou encore le marché des devises.
Multi-stratégies : ces fonds investissent dans plusieurs types de stratégies alternatives et procède à une allocation entre elles, de façon plus ou moins tactique.
Les frais de gestion sont généralement élevés, fréquemment accompagnés de commissions de sur-performance généreuses, et ne sont donc pas nécessairement à la hauteur de l’expertise ou de la promesse de performance du produit.