Investir dans une résidence étudiante

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cuisine-femme etudiante Simon / CC BY NC ND 2.0 / Flickr

Par son enveloppe de prix attractive et ses caractéristiques immobilières, la résidence de services étudiante semble le support idéal pour un investissement immobilier réussi. La conjoncture actuelle, grâce à l'allongement des études et au manque crucial de logement étudiant fait de ce produit une niche à explorer. Le point maintenant.

Investir dans une résidence étudiante : qu'est ce qu'une résidence étudiante ?

Lorsqu'on évoque la résidence étudiante, le terme sous-jacent est la résidence de services, communément appelée la location meublé non professionnelle (LMNP).

Les services proposés dans ce type de résidence sont par exemple :

  • la laverie ;
  • l'accueil ;
  • la location de linge ;
  • une salle de sport.

Les résidences sont composées de studios et de Type 2 (1 chambre) meublés, pouvant variés de 18 m² à 30 m².

Bon à savoir : l'enveloppe d'investissement se situe entre 80 000 € et 130 000 € HT pour le neuf. Le rendement est d'environ 4 % à 5 % HT.

 

Faire le choix de l'investissement dans une résidence étudiante

Pour un investissement réussi privilégiez les villes à fort potentiel étudiant, la base d'un bon investissement immobilier étant la localisation du produit : Paris, Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse par exemple.

Bon à savoir : il vaut mieux que la résidence soit à proximité des centres-villes, transports en commun, lieux d'enseignement. Il est primordial de se renseigner sur le gestionnaire, c'est en effet celui ci qui assure la pérennité de l'investissement.

Investir dans une résidence étudiante : gestion du bien par un professionnel

Le logement sera confié à un professionnel de la location auprès des particuliers. Un contrat est passé avec celui ci, qu'on appelle bail commercial, pour une durée minimale de 9 ans.

Dans celui ci est ce bail sont indiquées les obligations de chacune des parties :

  • le gérant a pour mission d'assurer la location du bien et de reverser aux propriétaires les loyers encaissés, souvent au rythme trimestriel ;
  • l'investisseur perçoit les loyers contractuellement au bail et les charges qui lui incombent.

Remarque : en règle générale, le propriétaire conserve à sa charge les frais de travaux importants. Par exemple mise en conformité, frais de syndic, impôt foncier, etc.

Investir dans une résidence étudiante : quel régime d'investissement adopter ?

2 choix sont possibles :

  • L'investissement en Censi-Bouvard : on ne peut le faire que dans le neuf et le meublé. L’acquéreur bénéficie d’une réduction d’impôts de 11 % du montant de son investissement, sur 9 ans, dans la limite de 300 000 € (hors prix du mobilier).

À noter : l'article 186 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 a prolongé le dispositif jusqu'au 31 décembre 2021.

  • Le régime des amortissements comptables, permettant de générer des revenus locatifs non imposés durant de longues années.

Bon à savoir : il est essentiel de prendre un expert-comptable.

Investir dans une résidence étudiante : une fiscalité avantageuse

Le dispositif fiscal est le suivant :

  • L'achat se fait HT si la résidence propose 3 types de services. On peut également effectuer un financement TTC et l'administration fiscale rembourse ensuite la TVA.
  • Les loyers sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (Micro BIC) et non des revenus fonciers, et on profite d’un abattement de 50 %. 

Remarque : lorsqu'on franchit le pas d'investir dans une résidence étudiante, il faut savoir qu'on le fait sur la durée. En cas de revente, la TVA à 20 % devra être remboursée au prorata des années restant à courir jusqu’au terme. L'engagement est de 20 ans.

Pour en savoir plus :

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